Philosophie du logiciel libre et démarches d’éducation populaire
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"Philosophie du logiciel libre et démarches d’éducation populaire" est le thème d’une communication faite aux 7èmes rencontres mondiales du logiciel libre à Vandoeuvre-Les-Nancy, le 7 juillet 2006, par Nathalie Boucher-Petrovic [1] dans l’atelier "Les associations, l’éducation populaire et les logiciels libres". Ce texte est accessible sur http://archivesic.ccsd.cnrs.fr. | "Philosophie du logiciel libre et démarches d’éducation populaire" est le thème d’une communication faite aux 7èmes rencontres mondiales du logiciel libre à Vandoeuvre-Les-Nancy, le 7 juillet 2006, par Nathalie Boucher-Petrovic [1] dans l’atelier "Les associations, l’éducation populaire et les logiciels libres". Ce texte est accessible sur http://archivesic.ccsd.cnrs.fr. | ||
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Au sein de l’éducation populaire, il y a une tradition d’innovation dans l’utilisation des médias. Le projet d’appropriation des outils apparaît donc comme un élément constant dans le champ de l’éducation populaire avec l’idée de maîtriser les outils, de connaître son environnement, d’avoir prise dessus. On voit bien ici également tout l’enjeu du libre qui permet d’avoir prise sur l’environnement technologique. | Au sein de l’éducation populaire, il y a une tradition d’innovation dans l’utilisation des médias. Le projet d’appropriation des outils apparaît donc comme un élément constant dans le champ de l’éducation populaire avec l’idée de maîtriser les outils, de connaître son environnement, d’avoir prise dessus. On voit bien ici également tout l’enjeu du libre qui permet d’avoir prise sur l’environnement technologique. | ||
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2) Pour autant, une partie de ces mouvements restera toujours méfiante par rapport aux innovations technologiques et aux nouveaux médias, non par ignorance mais souvent avec un sentiment de défiance important. Comme si le monde des médias était totalement étranger au monde de l’éducation populaire ; les façons de faire des grands médias trop en décalage avec les méthodes de l’éducation populaire. Une des raisons à cette défiance peut s’expliquer par le sentiment d’un décalage entre le modèle de production, transmission, diffusion et réception des médias de masse et les spécificités pédagogiques et méthodologiques de l’éducation populaire. En effet, les médias de masse des 19ème et 20ème siècle permettaient-ils de développer des démarches d’éducation populaire (collaboratives, collectives, réciproques, expérimentales, conflictuelles, etc.) ? | 2) Pour autant, une partie de ces mouvements restera toujours méfiante par rapport aux innovations technologiques et aux nouveaux médias, non par ignorance mais souvent avec un sentiment de défiance important. Comme si le monde des médias était totalement étranger au monde de l’éducation populaire ; les façons de faire des grands médias trop en décalage avec les méthodes de l’éducation populaire. Une des raisons à cette défiance peut s’expliquer par le sentiment d’un décalage entre le modèle de production, transmission, diffusion et réception des médias de masse et les spécificités pédagogiques et méthodologiques de l’éducation populaire. En effet, les médias de masse des 19ème et 20ème siècle permettaient-ils de développer des démarches d’éducation populaire (collaboratives, collectives, réciproques, expérimentales, conflictuelles, etc.) ? | ||
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[1] Doctorante à l’Université Paris 13 - MSH Paris Nord. Voir [[Education populaire et TIC : mise en perspective et enjeux]]. | [1] Doctorante à l’Université Paris 13 - MSH Paris Nord. Voir [[Education populaire et TIC : mise en perspective et enjeux]]. | ||
Mis en ligne le mercredi 16 août 2006 sur http://www.generationcyb.net. | Mis en ligne le mercredi 16 août 2006 sur http://www.generationcyb.net. | ||
